Rapport de voyage
2011: Rapport de Voyage | |
Déjà 2 ans que nous ne sommes pas retournés au Vietnam !
Heureusement, Internet (force est de constater que nous ne pourrions plus nous en passer !) a réduit la surface de notre bonne vieille terre permettant de communiquer plus facilement avec nos amis des Hauts Plateaux et de prendre des nouvelles de nos programmes.
Mais rien de tel qu’une plongée au cœur de l’Univers des Montagnards ! Nous savions avant de partir ce qui nous attendait et c’est pour cela que ça nous manquait tellement !
Quelle drôle d’idée d’être à ce point impatient de passer une partie de ses vacances près des plus démunis, comment vous exprimer la beauté des gens que l’on croise sur notre chemin ?
Ils nous disent :
« Nous sommes si pauvres que nous n’avons rien d’autre à offrir en cadeau que nos Prières pour vous remercier. »
Alors, cette Prière, ce cadeau qui vient de loin, permettez moi de vous le transmettre à travers le récit de notre dernier voyage
Départ de Saigon pour Pleiku pour le 1er groupe : Carole, Philippe, Tung, Brigitte, May, Marie et Loan.
Depuis 2 ans, rien n’a changé : les routes sont défoncées, que fait l’Etat ? Il nous faut plus de 12h pour parcourir 550 km !!!
21h30, enfin nous arrivons près de Pleiku, nos amis nous attendent ainsi qu’une soupe de vermicelle de riz. Marie me semble perdue dans ses pensées. Ses regards se portent tour à tour sur la grosse marmite qui chauffe sur le feu de bois ainsi que sur l’ensemble de la pièce que nous appelons « la cuisine » et qui ressemble plutôt à un hangar !
Pour une première au Viêtnam, elle n’allait pas être au bout de ses surprises :
Nous découvrons notre logement : 2 cabanes sur pilotis en tôles, bâties à la hâte par nos hôtes il y a plusieurs années, quelques couvertures sur le sol serviront de matelas. Les 5 femmes (Carole, May, Marie, Loan et Brigitte) du groupe dormiront ensemble, les 3 hommes (Philippe, Tung et notre chauffeur, Minh) dans l’autre cabane. Les regards se tournent vers moi, et oui, j’avais insisté pour dormir sur place histoire de gagner du temps sur le circuit, bien sûr que je leur avais dit que les lieux étaient tout à fait corrects quand je les avais visités il y a 2 ans, j’avais juste oublié de vérifier si il y avait des lits !
Devant le désarroi des filles, notre hôte court chercher un petit matelas (le sien) et quelques couvertures supplémentaires pour amortir le choc !
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Le lendemain : 6h30, c’est sur le son des Gong que nous sommes réveillés. Il faut faire vite car une Messe de plein air est célébrée dès 8 h pour souhaiter la bienvenue au 1er Prêtre ordonné d’origine ethnique, c’est un événement dans la région !
Carole n’aura pas de mal à se lever, motivée par la présence rapprochée d’un cafard (certes mort, mais tout de même)
A la grande surprise de nos hôtes, nous arrivons vêtus des costumes traditionnels que nos amis Jarai nous avaient offerts il y a 2 ans !
Quelle joie de partager un tel moment avec cette belle communauté ! Les femmes de notre groupe sont assises sur le sol au milieu des femmes Jarai, Tung et Philippe se dispersent à travers la foule pour nous régaler de photos. Nous sommes transportées.
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Après la messe, les enfants sont récompensés par la distribution du sac d’école avec le matériel scolaire, c’est une action financée par l’association Hot Lua de Me Jouan, qui, à plus de 80 printemps, donne toujours de son cœur et de son temps pour aider les Montagnards. | |
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Ensuite, viens le temps de la danse, Carole et moi retrouvons vite le rythme des Gongs et nous dansons à l’unisson avec les jeunes femmes Jarai. | |
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Père Tin est toujours aussi rayonnant, je lui dis : « Père Tin, on ne peut pas vous voir plus heureux qu’au milieu de vos Jarai ! » Il me répond par un Sourire
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Après les danses, hommes et femmes se regroupent par village pour le pic-nic. Chaque groupe nous interpelle pour offrir l’hospitalité de partager leur repas. On se retrouve rapidement avec un bol rempli de riz avec ce fameux légume vert goûté il y a 2 ans et dont mes intestins se souviennent encore ! | |
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Impossible de refuser ! Melle Ly vient à notre secours et nous tire jusque la «cuisine» (voir plus haut le «hangar») et c’est reparti pour la soupe de vermicelle ! Ouf !
Pour la digestion, rien de tel que de sauter sur des bambous. Père Tin nous explique que les enfants Jarai ont naturellement retrouvé les jeux de leurs ancêtres malgré plusieurs décennies d’interdiction par les autorités !
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Départ pour Pleiku. En début d’après midi, nous partons pour Pleiku poser nos affaires à l’hôtel et prendre une bonne douche.
A 16h30, nous arrivons à Phu Tien pour retrouver notre cher Père Truong. Il a quitté la paroisse de Mangla. 12 ans passés auprès des Banahrs, avec un dévouement total !
Notre surprise est grande, car nous avons droit à un accueil en
Fanfare !!!
Devant l’église, hommes et femmes sont alignés de chaque côté avec en fond sonore le bruit des trompettes ! Ça nous change des gongs !
Sur le parvis de l’église, des enfants en habits du dimanche nous attendent pour nous offrir des roses. Quelques chants en français et en Vietnamien nous comblent de joie. Nous avons prévu de distribuer une centaine de petits sacs cadeaux remplis de friandises, mais c’est tout de même insuffisant ! Les ado viennent nous solliciter pour des autographes, même les musiciens de la fanfare nous demandent de signer sur leur casquette ! Père Truong nous explique que la plupart des gens de ce village n’ont jamais vu d’étrangers, c’est un grand événement pour eux et un honneur de nous recevoir.
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Père Truong nous conduit jusqu’au temple Bouddhiste du village pour nous présenter le maitre des lieux qui est
une Bonzesse. La complicité entre les 2 communautés est évidente. Les sœurs et les bonzesses discutent joyeusement autour d’un verre de thé. La maitresse des lieux nous accompagne soutenant sous son bras la plus vielle sœur de la communauté catholique du village, elle a 84 ans ! Quel magnifique moment de sérénité et de tolérance.
Merci Cher Père de nous avoir permis de vivre une telle journée.
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Départ pour Pleichuet, arrivée du groupe 2 : Elianne, Dominique et Stéphanie, accompagnés de Son : Nous arrivons à Pleichuet à 7h le matin pour assister à un petit concours de Gongs, en réalité c’est 1300 enfants Ethniques qui se retrouvent une fois par an pour un rassemblement unique dans la région, et c’est aujourd’hui ! Nous voilà comme perdus au milieu de ces enfants vêtus de leurs jolis costumes traditionnels, Gongs et Tambours à la main.
Ils sont prêts à en découdre pour gagner le concours ! Les enfants de 18 villages défilent ainsi toute la journée pour présenter les danses et les jeux traditionnels. A 14h, c’est la grande messe en présence de l’Evêque de KonTum, Monseigneur Hoing.
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Nous n’aurons pas le temps de visiter les puits étant donné l’événement, mais Melle Ly nous remet les CD avec les photos des dernières réalisations.
Avant de repartir, nous rassemblons les 100 enfants de la garderie de Pleichuet pour la distribution des peluches. Les plus grandes sont données aux plus petits enfants. Les frisbees que nous avons réservés aux garçons sont un mystère pour les petits Jarai. Ils ne savent pas à quoi ça sert, certains les portent à leur poignée, comme un bracelet, et d’autres les mettent sur la tête comme une couronne ! Il va bien falloir leur montrer comment y jouer. Tung se lance et rapidement, c’est une bataille de frisbees dans les airs. On peut repartir tranquille, ils ont compris comment s’en servir, pas de doute !
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A quelques km de Pleiku
nous retrouvons Sœur Maria
Le petit pensionnat a bien changé en 2 ans. Sœur Maria a vendu sa terre pour pouvoir financer la construction de 2 étages. Ce qui lui permettra d’accueillir dans de meilleures conditions les enfants venant de villages reculés.
Nous restons au pensionnat avec les enfants boursiers (40 en tout !) des 2 villages proches. Un petit spectacle traditionnel a lieu dans la salle qui sert à la fois de réfectoire, d’atelier de couture et de salle de répétition pour les danses. Les enfants étant habitués à répéter devant le mur du fond , il nous faudra donc s’adapter et bouger régulièrement dans la salle pour pouvoir apprécier au mieux le spectacle qui nous est réservé !
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Viens ensuite la visite des puits ! Notre 1ère visite est réservée au dernier puits construit grâce à un donateur, la « maison » est faite de tôle et nous sommes accueillis par une petite fille qui porte son frère (ou sa sœur ?) dans ses bras, les parents sont partis aux champs. Il reste encore à construire une margelle et un lavoir. Les photos seront transmises au donateur.
Les lépreux que nous visitons sont heureux de nous montrer leur récolte : les puits construits il y a 2 ans par SdV ont permis de développer la culture, améliorant nettement leur condition de vie. En effet, même si l’état a fait construire un puits avec une réserve d’eau (payante) au milieu du village, il semble bien difficile et épuisant de faire des allers retours avec des seaux remplis d’eau lorsque l’on a des moignons à la place des mains !
Je lui demande de m’expliquer pourquoi il faut nettoyer les puits alors qu’ils n’ont que 2 ans d’existence ! En réalité, il faut creuser un puits en plusieurs étapes, dès qu’il y a de l’eau, on arrête de creuser et à la prochaine saison sèche, il faut creuser de nouveau plus profondément et en profiter pour le nettoyer. On arrête ce processus une fois que la nappe phréatique est atteinte. Je suis rassurée sur la bonne utilisation du don fait par les enfants du catéchisme de Douvrin : les 520 € ont permis de rénover 12 puits dans la région !
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Je lui propose de continuer la construction de nouveaux puits mais elle nous demande plutôt de financer des pompes pour les puits existants, car cette année, un lépreux a fait une chute mortelle dans son puits, il était trop profond, la force lui a manqué pour remonter le seau.
Il faut compter 2 à 3 millions de dongs selon la profondeur du puits (environ 80 à 120 € selon le change)
Nous poursuivons la visite
Mr Doak est lourdement handicapé par la maladie, les mains et les pieds ont été rongés par la lèpre, c’est pourtant avec le sourire qu’il nous accueille, il tient à nous montrer comment il travaille la terre. Après quelques minutes, il se relève et se tourne vers Sœur Maria :
« Ma Sœur, tu fais beaucoup pour nous, quand on a rien à manger, tu es toujours là et tu nous apporte du riz, surtout, il ne faut pas que tu nous quittes, reste près de nous »
Des larmes lui échappent des yeux.
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Nous repartons sur nos Honda, et à la sortie du village, nous croisons Me Doak (l’épouse de Mr Doak) à bord du fauteuil roulant que nous lui avions apporté de France il y a 3 ans, c’est poussée par une horde de gamins qu’elle se promène à travers le village, toute guillerette !
De retour, nous visitons l’atelier de couture financé par SDV, 12 à 13 jeunes filles sont logées, nourries et apprennent le métier de couture entre 7 mois et 1 an.
Cette année, 7 filles ont trouvé du travail dans une usine de couture, les autres ont reçu en cadeau une machine à coudre (environ 1 500 000 dong, soit 60 €). Après la formation, elles rentrent au village pour coudre et vendre à moindre coût des habits pour les villageois.
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Départ pour Mangla
Le lendemain, mercredi, nous partons pour Mangla. Sœur Marthe nous accueille et reçoit les pansements et les médicaments apportés de France comme un cadeau venu du Ciel. Les montagnards sont de plus en plus nombreux à venir se faire soigner dans son petit dispensaire et notre aide est devenue insuffisante !
Nous lui donnons un sac rempli de peluches, elle les distribuera en récompense aux enfants qui travaillent bien à l’école.
Derrière le dispensaire nous attendent sagement les enfants des villages environnants pour une distribution de friandises et de soupe MiGoi. C’est un jour de Fête pour tous ces enfants en guenilles, nous recevons leurs chants de bienvenu comme un joli cadeau !
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Mais la journée n’est pas finie, nous devons partir à la rencontre des 10 élèves boursiers du village de Kroong.
Ils sont issus de l’Ethnie Rongai, le 1er entre en 6ème, le second en 5ème, 2 sont en 4ème, 1 en 3ème, et le dernier entre en seconde. Nous sommes heureux de constater que le niveau scolaire des enfants ethniques dépasse de plus en plus souvent le niveau du primaire. Il faut les encourager à continuer, nombreux sont ceux qui arrêtent car les parents ont besoin d’eux pour travailler dans les champs, ou parce que le collège est trop loin pour faire le trajet à pied, surtout en période de mousson !
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La petite armoire à pharmacie est bien remplie de médicaments, Sœur Nhan nous fourni les factures d’achats (50 € par trimestre sont envoyés) | |
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Elle nous présente ensuite 6 élèves qui doivent entrer en seconde et en première. Elle nous demande timidement si l’association peut prendre en charge la rentrée scolaire de ces 6 enfants. De plus, les élèves ont près de 3 km à faire à pied pour se rendre au lycée ! Là aussi nous sentons que les vélos seraient bienvenus !
Nous faisons ensemble le calcul :
L’uniforme (obligatoire), le matériel scolaire et les frais d’inscription se montent à 1 400 000 Dong, soit environ 47 €. Nous acceptons de financer ce programme, avant de repartir, nous remettons à Sœur Marthe la somme nécessaire pour la rentrée scolaire de ces 6 élèves (282 €)
Pour les vélos, nous verrons à la rentrée selon les finances de l’association.
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Soirée à l’orphelinat de Vinh Son 2. Au soir, nous retrouvons les enfants de l’orphelinat Vinh Son 2. Tung a bien sûr préparé la bonne soupe Pho. Tous les enfants se régalent, et nous on se régale à les regarder ! Après le repas, les enfants partent se préparer pour le spectacle.
Mais nous aussi on leur a préparé une petite surprise.
Connaissez-vous la chanson de « Jean Petit qui Danse » ?
C’est une comptine d’enfant ou l’on désigne les différentes parties du corps. Et bien, tous ont dansé avec nous, même les sœurs !
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Elles en avaient bien besoin, de rire et de se changer les idées, car nous avons senti qu’elles étaient épuisées (5 sœurs pour 200 enfants !!!). Elles semblent dépassées par les travaux d’aménagement prévus par l’Evêché. Au milieu de la cour, les enfants jouent et courent dangereusement près de la ferraille et des matériaux de construction !
Départ pour Dackdring.
Ce n’est plus un village interdit aux étrangers depuis 2 ans. Nous pouvons enfin nous y rendre en groupe, et en toute tranquillité.
Enfin, « en toute tranquillité » si on veut : juste 3 heures sur une route cabossée pour arriver au village, de ce côté-là, rien n’a changé !
Nous rejoignons les enfants devant le réfectoire. Ils nous semblent de plus en plus nombreux à attendre le repas, nous sommes heureux d’avoir pu augmenter cette année notre aide alimentaire dans ce village (80 enfants au lieu de 50)
L’institutrice du village, une toute jeune femme, se tient au milieu de la salle. Elle nous remercie de l’aide alimentaire et scolaire que nous apportons au village, elle est très émue, elle a du mal à terminer son discours, les larmes coulent sur ses joues. Nos regards se portent sur les enfants qui nous entourent, l’action de notre association prend ici toute sa dimension.
Après le repas, la distribution du matériel scolaire est reçue comme une récompense pour les 80 enfants présents. Ensuite, nous nous éparpillons à travers le village pour distribuer quelques bonbons, pour les enfants et
pour les adultes aussi !!!
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Nous demandons des nouvelles au chef du village concernant la scolarisation des plus grands.
Il est très fier de nous expliquer que 12 enfants du village sont collégiens et 3 sont lycéens. Fait plutôt rare dans ces régions si reculées, d’autant plus que le collège se trouve à 3km du village. Je m’inquiète auprès du chef sur le transport des enfants, évidemment, les collégiens font la route à pied. Nous proposons de financer l’achat de 12 vélos si le budget de l’association le permet durant l’année, mais ce sera inutile, car Philippe et Carole me confient vouloir financer ce projet, ils sont très content de pouvoir aider particulièrement les enfants de ce village.(voir les photos ci-joint de la remise des vélos en décembre 2011, MERCI Carole et Philippe)
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Il est l’heure de repartir, nous avons le cœur serré car c’est notre dernière journée dans les Hauts Plateaux. Les enfants courent derrière le bus avec leur sac d’école sur le dos ! Au revoir les enfants | |
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Rendez vous au pays des Raddays ! C’est un beau dimanche ensoleillé et chaud, bien sûr, comme toujours dans la région de Dong Nai ! Le contraste est terrible entre les constructions de Palaces à Nha Trang et les villages des raddays que nous visitons, pourtant, une trentaine de km seulement les séparent !
Notre association distribue 20 bourses scolaires aux enfants du village de Khan Nam, mais aujourd’hui, nous avons une mission spéciale à remplir : Les vélos de Léa
Père Ngoc et Frère My nous attendent avec les 10 vélos offerts par Léa et ses parents.
(Léa fait partie du groupe de danse de la Fête du Têt depuis 2005). Les enfants ont pour la plupart revêtus leurs habits du dimanche, ils sont très émus, c’est comme un rêve qui se réalise pour eux !
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Les cadeaux de Me Hoing et de ses amis
Durant la remise des vélos, Me Hoing et ses amis distribuent en cadeaux des bonbons et des sachets de soupe aux villageois. Les colis sont nombreux et nous partons ensuite dans les villages pour continuer la distribution, les colis seront remis au chef de chaque village pour que la distribution soit effectuée équitablement.
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Une nouvelle fois, notre voyage nous a permis de comprendre et d’ajuster au mieux nos aides. Les soutiens aux dispensaires sont « victimes » de leur succès : les Montagnards viennent de plus en plus nombreux et n’hésitent pas à parcourir plusieurs km à pied pour se faire soigner !
Le soutien scolaire porte lui aussi ses fruits puisque la plupart des villages ethniques que nous aidons sont fiers de nous présenter les nombreux enfants inscrits au collège et voir même quelques uns au lycée ! Il nous faut garder en mémoire que l’avenir des ethnies est entre les mains des enfants qui doivent concilier la tradition de leurs ancêtres avec la nécessité de s’adapter à la société Vietnamienne. Nous en sommes conscient et nous attachons particulièrement de l’importance à soutenir la scolarité des enfants de lépreux en plus de l’aide alimentaire.
Dans ce bilan positif et enrichissant humainement, une seule ombre a terni ce tableau : notre visite aux enfants boursiers de Doc Let a été décevante. Nous avons senti un manque de disponibilité et de suivi de ce projet. Devant les efforts fournis par les bénévoles et les donateurs, nous ne pouvons pas laisser planer le moindre doute. Le programme sera donc arrêté pour 2012, car notre satisfaction ne doit pas provenir de l’accumulation de projets mis en place, mais de la certitude que l’aide envoyée est correctement utilisée.
Merci à toutes et à tous pour votre confiance et votre fidélité qui traverse toutes ces années.
Merci aux nombreux bénévoles présents tout au long de l’année sur les manifestations de l’association.
Merci à nos partenaires sur le terrain, en particulier à Son pour l’organisation et le suivi sur place de nos projets.
Merci à Me Jouan pour le partage de son expérience et ses conseils dus à 30 années de dévouement auprès des Montagnards !
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